J’ai toujours cherché à m’impliquer dans la communauté, et à intégrer des milieux qui me sortent juste assez de ma zone de confort. Par exemple, juste avant de m’engager avec équijustice, j’étais bénévole au Baladeur René de Longueuil où j’étais secrétaire du conseil d’administration. En même temps, je m’impliquais à la Maison de Jonathan où j’animais des ateliers artistiques.

Faire du bénévolat, pour moi, c’est une façon de participer à des projets qui me tiennent à coeur. Les organismes qui m’ont accueillie comme bénévole ont tous, selon moi, des missions fondamentales dans la société d’aujourd’hui.

Évoluant dans le domaine de la prévention et du règlement de différends les conflits et les relations humaines me passionnent. Alors lorsque j’ai découvert que des médiateurs et des médiatrices bénévoles étaient recherché.e.s à Équijustice, je me suis sentie plus interpellée que jamais. Aujourd’hui, lorsqu’une demande de médiation citoyenne tombe entre mes mains, mon bagage me donne toutes les ressources et la confiance nécessaires pour accompagner les citoyen.ne.s qui souhaitent avoir recours à des outils pour améliorer une situation difficile qu’ils.elles vivent avec une autre personne. Puis je dois dire que les citoyen.ne.s eux-mêmes et elles-mêmes m’apprennent beaucoup, à leur tour, et sans même le vouloir. Deux autres facteurs qui contribuent énormément à mon apprentissage, c’est le fait de travailler en équipe avec d’autres médiateurs.trices bénévoles. Puis, l’encadrement que nous offrent les intervenantes d’Équijustice avant, après, pendant nos rencontres avec les citoyen.ne.s.

En terminant, je dirais à ceux et celles qui hésitent à recourir à la médiation citoyenne qu’un appel, une question, dix questions, une rencontre, trois rencontres n’engagent à rien. C’est un processus qui vous appartient et vous êtes toujours libre d’y mettre fin. Le pire qui peut arriver, c’est que vous appreniez quelque chose.

Bonne semaine de l’action bénévole!

Joëlle

Médiatrice bénévole à Équijustice Rive-Sud