Foire aux questions

Bienvenue dans notre Foire aux Questions (FAQ)
Vous trouverez ici les réponses aux questions les plus fréquentes concernant nos services, nos valeurs et notre fonctionnement. Notre objectif est de vous offrir des informations claires et accessibles pour vous aider à mieux comprendre ce que nous faisons et comment nous pouvons vous accompagner.

Si vous ne trouvez pas la réponse à votre question, n’hésitez pas à nous contacter directement. Nous sommes là pour vous aider !

LA JUSTICE RÉPARATRICE

Qu’est-ce que la justice réparatrice?

La plupart des personnes qui contactent Équijustice connaissent peu de choses sur la justice réparatrice. La justice réparatrice est une option de justice à part entière qui met l’accent sur les personnes, les relations et les torts vécus.

La justice réparatrice offre des espaces d’écoute et d’échanges à toutes les personnes concernées par un acte criminel ou par un conflit qui souhaitent dialoguer, dans un cadre sécuritaire et volontaire, sur les répercussions de cette situation dans leur vie.

La justice réparatrice vise la réparation des tortsl’écoute des personnes touchées par la situation, la compréhension de ce qui s’est passé et, dans la mesure du possible, trouver des façons de réparer les préjudices vécus.

Finalement, c'est une démarche qui se concentre moins sur le problème lui-même que sur le dialogue entre les personnes et la réparation des torts.

Quelles différences entre la justice réparatrice et la justice pénale?

La justice réparatrice est une option de justice supplémentaire parmi celles déjà existantes. Elle contribue à améliorer l’accessibilité à la justice au sein de la société, en particulier chez les personnes concernées par des conflits ou des actes criminels.

Contrairement à la justice pénale, la justice réparatrice ne vise pas la sanction, mais plutôt la reconnaissance des torts, l’écoute des personnes touchées par la situation, la prise de parole, le dialogue, et, dans la mesure du possible, la recherche d’options pour réparer les préjudices vécus.

La médiation citoyenne est un service que nous offrons à toute la population, pour toute situation de conflit, et qui se déroule en dehors du système judiciaire.

La médiation spécialisée est un service de justice réparatrice qui s’adresse aux personnes victimes, aux auteurs et à leurs proches dans des contextes de violences intimes dénoncées ou non.

Les programmes comme le PMRG pour les adultes ou la LSJPA pour les adolescents proposent des démarches de justice réparatrice. Ces situations nous sont confiées par le système de justice à la suite d'une infraction criminelle.

Quelle est la différence entre un médiateur d'Équijustice et un avocat?

La différence entre un médiateur d'Équijustice et un avocat repose principalement sur leur rôle, leur approche et leur objectif dans le cadre d’un conflit ou d’un processus judiciaire.

L’avocat :

  • Représente et défend les intérêts juridiques d’une partie (client) dans un litige.
  • Cherche à faire valoir les droits de son client, souvent devant un tribunal.
  • Cherche à obtenir gain de cause pour son client selon les lois en vigueur.
  • Est membre du Barreau
  • Peut plaider à la Cour, rédiger des actes juridiques, négocier des ententes légales.

Le médiateur d'Équijustice

  • Facilite le dialogue entre les personnes concernées par un conflit ou un acte criminel, dans une démarche volontaire;
  • Utilise une approche centrée sur l’écoute, la reconnaissance et la réparation des torts;
  • Est formé à la médiation relationnelle et aux enjeux psychosociaux;
  • Ne représente aucune partie, ne prodigue pas de conseils juridiques;
  • Accompagne les personnes dans des démarches sur-mesure de dialogue ou de justice réparatrice

En résumé, l’avocat agit pour une personne dans un cadre légal. Le médiateur d’Équijustice agit avec les personnes concernées dans le cadre de démarches de justice réparatrice et de dialogue.

Quelles différences avec un processus thérapeutique?

La justice réparatrice n’est pas un accompagnement thérapeutique et ne peut s’y substituer. Une thérapie consiste à soigner une personne, à l’accompagner dans sa guérison. La justice réparatrice ne « répare » pas les personnes, c’est-à-dire qu’elle ne vise pas à guérir ou à soigner une personne. La justice réparatrice vise à accompagner les personnes dans un processus de dialogue sécuritaire et favorise la réparation des torts vécus. Pour résumer, le médiateur n'est pas un thérapeute qui cherche à guérir, mais plutôt le garant du processus qui s'assure que le dialogue puisse avoir lieu en toute sécurité.

Toute personne accompagnée par Équijustice pourra être réorientée vers des services juridiques ou psychosociaux selon ses besoins et ses attentes. Vous êtes toujours à la bonne porte!

La justice réparatrice, pour quelles situations?

La justice réparatrice concerne toutes les situations nécessitant de réparer des torts vécus par le dialogue.

Pour tous les citoyens et citoyennes : la médiation citoyenne

  • Conflits de voisinage,
  • Conflits interpersonnels et intrafamiliaux,
  • Conflits entre des citoyens et des organismes publics ou privés,
  • Conflits entre des consommateurs et des commerçants,
  • Conflits en milieu de travail, scolaire, sportif, en établissement de santé, 
  • Conflits en contexte de proche aidance,
  • Toute autre situation de conflit interpersonnel.

Pour toutes les personnes concernées par des violences intimes : la médiation spécialisée

  • Violences sexuelles : inceste, agressions sexuelles, etc.
  • Autres crimes graves : violence conjugale et physique, maltraitance, homicide, harcèlement criminel, cyberharcèlement

Dans un contexte judiciaire : Actes criminels, violences intimes et crimes graves contre la personne

  • Actes criminels ciblés par le Programme de mesure de rechange général ou adultes ou par la LSJA

Peu importe qui vous êtes et quelle est votre situation, vous pouvez nous contacter!

La participation est toujours volontaire, pour toutes les personnes impliquées dans un processus de justice réparatrice.

Quels sont les bénéfices pour moi?

Vous êtes une personne victime ou un proche? Participer à un processus de justice réparatrice permet de :

  • Être entendue et reconnue dans ce que vous avez vécu.
  • Prendre la parole sur votre vécu et exprimer vos attentes de réparation.
  • Dialoguer avec la personne concernée.
  • Participer activement à votre propre processus de justice et reprendre le pouvoir sur votre situation.

Vous êtes l’auteur d’un crime? La justice réparatrice permet de :

  • Reconnaître vos actes et leurs impacts.
  • Entrer en dialogue avec la personne victime ou des proches.
  • Réparer, dans la mesure du possible, le tort causé.

Est-ce que c’est gratuit?

Oui, tous nos services et nos accompagnements sont entièrement gratuits.

Quelles sont les différences entre la médiation citoyenne et la médiation spécialisée?

La médiation spécialisée est une démarche particulière de justice réparatrice conçue pour des situations complexes et sensibles, comme les violences conjugales, intimes ou intrafamiliales. La médiation spécialisée offre un espace sécuritaire et encadré où la personne victime, la personne auteure ou leurs proches peuvent, si elles le souhaitent, dialoguer avec le soutien d’un médiateur ou d’une médiatrice formée.

La médiation citoyenne est une démarche qui vise à aborder des conflits de la vie quotidienne par le dialogue. La médiation citoyenne permet d’aider les personnes en conflit à communiquer, comprendre leurs attentes respectives et envisager une issue mutuellement acceptable. La médiation citoyenne est une option qui vise à trouver des options en amont des tribunaux, pour mieux vivre ensemble.

Nos services de médiation reposent sur le consentement libre et éclairé des personnes participantes, l’absence de danger physique ou psychologique et un accompagnement sur-mesure.

Les médiateurs et médiatrices du réseau Équijustice utilisent l’approche relationnelle, conçue, développée et expérimentée par Serge Charbonneau et Catherine Rossi. D’abord pensée pour les crimes graves dans le cadre du programme « Possibilité de justice réparatrice » du Service correctionnel du Canada, cette approche est tout aussi appropriée pour les situations délicates que pour les conflits quotidiens.  

C’est sur ce modèle et avec le même degré de professionnalisme que les personnes qui agissent à Équijustice sont formées et supervisées en médiation citoyenne ou en médiation spécialisée.

LE PROCESSUS

Qui peut participer?

Vous êtes une personne victime? Vous souhaitez être entendue, poser vos questions et exprimer vos attentes?

Vous êtes la personne qui a commis un crime? Vous voulez reconnaître vos actes et vous engager dans une démarche réparatrice?

Vous êtes un témoin ou un proche? Vous souhaitez mettre fin au silence ou soutenir une personne dans sa démarche?

Vous vivez un conflit avec un voisin, un employeur, un membre de la famille ou toute autre personne de la communauté ? Vous souhaitez explorer vos options face à une situation difficile à vivre?

Peu importe qui vous êtes et quelle est votre situation, vous pouvez nous contacter!

La participation est toujours volontaire, pour toutes les personnes impliquées dans un processus de justice réparatrice.

Est-ce sécuritaire?

Chez Équijustice, nous sommes particulièrement attentifs à la sécurité physique et émotionnelle des personnes. Les rencontres sont préparées, encadrées et animées par des médiateurs et médiatrices formées à l’approche relationnelle.

La spécificité de l’approche relationnelle utilisée à Équijustice est qu’elle met au centre de ses préoccupations le bien-être et les attentes des personnes participantes. Les médiateurs et médiatrices d’Équijustice s’assurent que chaque personne dispose d’un filet de sécurité autour d’elle pendant tout le processus, que le processus répond aux attentes de chacun et que le dialogue sera constructif.

Les échanges se font uniquement si les conditions de respect et de sécurité sont réunies pour toutes les personnes participantes.

Combien de temps dure l’accompagnement?

La démarche étant construite sur mesure et à votre rythme, il n’y a pas de rencontre minimale ou maximale pour l’accompagnement. Nos médiateurs et médiatrices vous accompagneront autant de temps que nécessaire.

Puis-je arrêter la démarche?

La démarche peut être arrêtée ou mise en pause à tout moment. La justice réparatrice est un processus volontaire et consenti par toutes les personnes. Chaque participant a donc la possibilité de se retirer de la démarche à n’importe quel moment.

Faut-il avoir porté plainte?

Non, il n’est pas nécessaire d’avoir porté plainte pour participer à une démarche de justice réparatrice.

La justice réparatrice peut être offerte en dehors de toute procédure judiciaire, par exemple dans des conflits entre personnes ou dans des situations graves non dénoncées

Pourquoi faire une démarche de justice réparatrice?

Les motivations des personnes sont très diverses. Les raisons peuvent être de vouloir s’adresser à l’autre pour lui poser des questions qui demeurent sans réponse, s’assurer que la personne est consciente des actes commis ou dont il a été témoin, faire état des conséquences que les violences subies ont eues sur sa vie, pour que la personne reconnaisse ce qu’il s’est passé et qu’elle ne recommence pas, pour s'assurer de ne pas le recroiser, etc.

Dans certains cas, les personnes entament une démarche sans savoir vraiment ce qu’elles viennent chercher : c’est le rôle du médiateur ou de la médiatrice d’explorer avec elles leurs attentes lors des premières rencontres individuelles.

L’objectif de la démarche de justice réparatrice n’est pas prédéterminé, mais il est coconstruit avec toutes les personnes impliquées. C’est ce que nous appelons une « démarche de justice sur mesure ».

Quel est le bon moment pour commencer une démarche de justice réparatrice?

Il n’est jamais trop tôt ou trop tard pour entamer une démarche de justice réparatrice. Chaque démarche de réparation et de médiation est unique et personnalisée. Ce sont les personnes qui, avec le soutien du médiateur ou de la médiatrice, déterminent les conditions du dialogue et le moment où elles sont prêtes à aller à la rencontre de l’autre.

Comme la démarche est volontaire, les personnes peuvent se retirer à tout moment si elles ne sont pas prêtes à poursuivre la démarche.

Pourquoi être accompagné par un médiateur ou une médiatrice?

La préparation des participants est un pilier du processus de médiation. Le soutien d’un médiateur ou d’une médiatrice professionnelle permet d’assurer la sécurité du processus, de garantir le respect de leur dignité et de leurs droits, d’encadrer les personnes lors du processus, d’anticiper les difficultés, d’éviter les surprises et les dérapages.

Les médiateurs et médiatrices d’Équijustice sont là pour s’assurer que les conditions de respect et de sécurité sont réunies pour toutes les personnes participantes.

Quel est le rôle des médiateurs?

Le rôle des médiateurs et médiatrices d’Équijustice est de vous accompagner dans votre démarche en respectant vos souhaits et en veillant à votre sécurité. C’est ce que nous appelons une « démarche de justice sur mesure ».

Plus concrètement, notre rôle est

  • D’accueillir votre demande, répondre à vos questions et fournir l’information dont vous avez besoin.
  • Contacter les personnes concernées et les inviter à s’impliquer dans la démarche.
  • De vous écouter lors de rencontres individuelles, 
  • D’explorer avec vous vos attentes face à la situation et les différentes options de dialogue qui s’offrent à vous.
  • De vous accompagner et de mettre en place les conditions favorables à une bonne communication.
  • De préparer, encadrer et animer les rencontres et le dialogue.
  •  De vous soutenir avant, pendant et après le dialogue.
  • De vous référer aux bonnes personnes ou vous aiguiller vers d’autres ressources appropriées au besoin.

Le médiateur prend-il parti?

Le rôle de nos médiateurs est d’accompagner toutes les personnes dans la réalisation du dialogue. Cela signifie que l’accompagnement sera le même pour toutes les personnes impliquées, sans parti pris. Le médiateur ou la médiatrice construit une relation de confiance avec chacune des personnes, peu importe qui elles sont et les situations vécues.  Nous écoutons leurs attentes avec bienveillance et ouverture d’esprit, sans jugement et en toute confidentialité. C’est ce que nous nommons la « pluripartialité ». Ce lien de confiance est nécessaire pour que le dialogue se réalise dans les meilleures conditions et en toute sécurité. Se sentir accepté, écouté et compris permet l’implication de chacun dans une démarche qui n’est pas toujours facile.

Pour imager, le médiateur n'est pas un arbitre qui cherche le juste milieu. Il est plutôt comme un 'guide de haute montagne' : il ne choisit pas la destination pour vous, mais il sécurise la voie pour chaque personne, individuellement, afin de leur permettre de faire leur propre ascension.

Comment prépare-t-on les personnes au dialogue?

La préparation des participants est un pilier du processus de médiation.  Nous invitons chaque personne à participer à autant de rencontres individuelles que nécessaire.

Pendant les rencontres individuelles, le médiateur amène la personne à réfléchir à ses objectifs, à ce qu’elle souhaite dire, comment elle veut l’exprimer, à visualiser les scénarios possibles du dialogue, à se les rejouer mentalement pour anticiper les difficultés, éviter les surprises et être bien préparé. C’est ce que nous appelons la « scénarisation ».

Nous faisons le même travail de préparation avec chaque personne, jusqu’au moment où elles seront prêtes à aller à la rencontre de l’autre. Aucune information discutée pendant ces rencontres n’est divulguée à l’autre personne. Nous respectons l’entière confidentialité des propos tenus pendant les rencontres individuelles.

La médiation a lieu uniquement si les conditions de respect et de sécurité sont réunies pour toutes les personnes participantes.

Faut-il se rendre jusqu’à la médiation?

Pas nécessairement. En effet, pour beaucoup, les ateliers de préparation avec le médiateur ou la médiatrice sont suffisants et en soi réparateurs. Pour certaines personnes, l’échange n’a pas à se concrétiser à tout prix. Le processus étant volontaire, vous pouvez mettre un terme à la démarche à tout moment. 

La pluripartialité du médiateur, qu’est-ce que ça signifie?

Tout dialogue implique nécessairement une (ou des) autre personne.  Le rôle des médiateurs est d’accompagner toutes les personnes dans la réalisation du dialogue. Cela signifie que le travail d’écoute et de soutien sera le même pour toutes les personnes impliquées. Elle construit une relation de confiance avec chacune des personnes médiées et écoute leurs revendications avec bienveillance et ouverture d’esprit, sans jugement et en toute confidentialité. Ce lien de confiance est nécessaire pour que le dialogue se réalise dans les meilleures conditions et en toute sécurité. Pour participer à une démarche de dialogue, les personnes doivent consentir à être accompagnées et être volontaires. Se sentir accepté, écouté et compris permet l’implication de chacun dans une démarche qui n’est pas toujours facile.

Finalement, la « pluripartialité » c’est ne pas prendre parti pour une personne, mais prendre parti pour le dialogue et de sa faisabilité.

Les rencontres sont-elles en groupe?

L’accompagnement que nous proposons est avant tout composé d’entretiens individuels, qui reposent sur l’écoute attentive de chaque personne. Nous n’imposons pas de participant extérieur et nous n’imposons pas de formule de dialogue. Les démarches de médiation sont conçues sur mesure avec les personnes impliquées, peu importe leur nombre. Les différentes modalités de dialogue sont explorées tout au long du processus avec les personnes concernées par la démarche.

Au Québec, des organismes comme le CSJR sont spécialisés dans les cercles de parole et invitent des membres de la communauté à participer aux rencontres.

La rencontre est-elle toujours en face-à-face?

Non, à Équijustice, le face-à-face physique n’est jamais imposé entre les personnes, et les échanges peuvent prendre différentes formes (en personne, par écrit, par téléphone, par visioconférence…). Le processus ne vise en aucun cas à rétablir un lien entre les personnes ou à les réconcilier si ce n’est pas ce qui est souhaité par les personnes accompagnées. Les différentes modalités de dialogue sont explorées tout au long du processus avec les personnes concernées par la démarche.

Nous offrons un service sur-mesure pour les personnes : ce qui compte est ce qu’elles souhaitent dire et comment elles souhaitent réaliser le dialogue.

Puis-je rencontrer mon agresseur?

Équijustice offre un service de dialogue pour les personnes victimes, les auteurs et les témoins de violences sexuelles et autres crimes graves contre la personne tels que 

  • Violences sexuelles : inceste, agressions sexuelles, etc.
  • Autres crimes graves : violence conjugale et physique, maltraitance, homicide, harcèlement criminel, cyberharcèlement

La médiation spécialisée peut être envisagée, à tout moment de la vie d’une personne, entre les personnes directement liées par les actes (personnes victimes, proches et agresseurs concernés) ou avec des personnes de substitution lorsque l’auteur est décédé, injoignable, ou s’il refuse de participer.

Faut-il pardonner?

La démarche de justice réparatrice se construit à partir des attentes des personnes, et il y a autant de raisons de faire une démarche de justice réparatrice qu’il n’y a de personnes. Le pardon n’est donc pas un « objectif » si ce n’est pas souhaité par la personne concernée. 

Nous offrons un service sur mesure pour les personnes : ce qui compte est ce qu’elles souhaitent et jugent important pour elles-mêmes.

Comment savoir si la personne est sincère?

C’est une inquiétude fréquente dans les démarches de justice réparatrice – surtout pour les personnes victimes. Voici comment Équijustice aborde cette dimension : avant tout dialogue, les intervenants et intervenantes d’Équijustice rencontrent séparément les personnes impliquées, afin de vérifier leur motivation et leur consentement à s’impliquer. La sincérité appartient aux personnes qui acceptent de prendre part au processus et de se rencontrer.

Toutefois, les médiateurs et intervenants d’Équijustice sont en mesure d’évaluer la faisabilité de la démarche et de mettre en place les bonnes conditions pour le dialogue. La démarche ne se poursuit pas à tout prix. Si les médiateurs constatent un manque de sincérité ou un danger pour la victime, ils peuvent accentuer la préparation individuelle, proposer à la personne victime d’autres options ou mettre fin au processus si nécessaire.

En justice réparatrice, la sécurité émotionnelle et physique des personnes est toujours une priorité.