FAQ- La justice réparatrice, pour qui?
Qui peut participer?
Personne victime, auteur d'un acte criminel, proches, témoin… ou toute personne vivant un conflit dans la communauté. Peu importe qui vous êtes et quelle est votre situation, vous pouvez nous contacter!
La participation à une démarche de justice préparatrice est volontaire pour toutes les personnes impliquées.
La justice réparatrice, pour quelles situations?
La justice réparatrice s’adresse à toute personne concernée par un conflit ou un acte criminel, et qui souhaite dialoguer pour réparer les torts vécus.
Médiation citoyenne, pour les conflits du quotidien :
- Voisinage
- Famille
- Travail, école, sport
- Relations avec des organismes ou des commerçants
- Contexte de proche aidance
- Toute autre situation interpersonnelle
Médiation spécialisée, pour les situations graves :
- Violences sexuelles (inceste, agressions, etc.)
- Violences conjugales ou physiques
- Homicide, maltraitance
- Harcèlement criminel ou en ligne
Contexte judiciaire :
- Infractions criminelles encadrées par le PMRG (adultes) ou la LSJPA (jeunes)
Peu importe votre situation, vous pouvez nous contacter.
La démarche est toujours volontaire, pour toutes les personnes impliquées.
Qui peut demander une médiation ?
Toute personne concernée par un conflit ou une situation difficile peut demander une médiation, que ce soit dans sa vie personnelle, professionnelle ou communautaire.
Cela inclut :
- Des citoyen·nes vivant un conflit avec un voisin, un membre de la famille, un collègue, etc.
- Des jeunes ou adultes impliqués dans une démarche de justice réparatrice ou de mesures de rechange.
- Des organisations ou institutions souhaitant gérer un différend de manière constructive.
Des victimes ou personnes ayant causé un tort, qui souhaitent dialoguer dans un cadre sécuritaire.
La médiation est gratuite, volontaire et confidentielle. Il suffit de contacter l’organisme Équijustice de votre région pour en discuter.
Suis-je obligé de participer si je reçois une demande de médiation ?
Non, personne n'est jamais obligé de participer à une démarche de justice réparatrice ou une médiation. Le rôle du médiateur est d'inviter les personnes à participer, mais la décision de s’impliquer leur appartient entièrement.
La démarche réparatrice repose sur des principes fondamentaux :
- Le consentement : la personne doit comprendre ce à quoi elle s’engage
- La liberté de parole : elle peut choisir ce qu’elle souhaite dire ou ne pas dire
- La possibilité de retrait : elle peut se retirer du processus à tout moment.