Congrès de justice réparatrice et de médiation 2024
Bienvenue au congrès annuel de justice réparatrice et de médiation d’Équijustice. Notre réseau est fier de vous offrir un événement ouvert à tous et toutes dans le but de démocratiser l’accès à la justice, de favoriser le partage des connaissances et de faire rayonner une certaine idée de la justice.
Cette année, nous vous proposons une réflexion en deux temps :
- Nous porterons un autre regard sur la victimisation
- Nous reviendrons aux fondamentaux du travail social et judiciaire
PENSER AUTREMENT, AGIR DIFFÉREMMENT, voici notre proposition.
Nouveauté 2024!
Pour cette édition, nous vous offrons l'opportunité d'assister à notre événement :
- En présence, à l'hôtel le Concorde de Québec
- À distance, en ligne par zoom
L’événement aura lieu les 28 et 29 mai 2024 à partir de 8h30 (heure de l’Est/Québec).
CONDITIONS TARIFAIRES ET DE REMBOURSEMENT
FORFAIT DÉCOUVERTE
168,68$
Accès 2 jours
Aucun repas inclus
(Taxes et frais inclus)
FORFAIT COLLABORATEUR
262,35$
Accès 2 jours
Dîners inclus
(Taxes et frais inclus)
FORFAIT PASSIONNÉ
366,83$
Accès 2 jours
Dîners, cocktail et souper-banquet du 28 mai inclus
(Taxes et frais inclus)
FORFAIT E-CONGRES
105,62$
Accès 2 jours (Zoom)
(Taxes et frais inclus)
Étant donné que certaines dépenses sont engagées avant l’événement, il nous faut imposer la politique d’annulation suivante :
PARTICIPATION EN PRÉSENCE:
- 30 jours avant l'événement : Les conditions de remboursement du site "Le Point de Vente" s'appliquent. Consultez leur politique de remboursement *les frais de billetterie et les frais de transaction ne sont pas remboursés.
- À partir du 28 avril : aucun remboursement
Repas : Afin de préparer votre venue, merci de nous indiquer vos préférences alimentaires et allergies
PARTICIPATION VIRTUELLE:
- Jusqu’au 20 mai : Les conditions de remboursement du site "Le Point de Vente" s'appliquent. Consultez leur politique de remboursement *les frais de billetterie et les frais de transaction ne sont pas remboursés.
- À partir du 21 mai : aucun remboursement
Le lien de connexion vous parviendra à partir du 21 mai, par courriel. Vérifiez vos courriels indésirables!
Aucun remboursement ne sera accordé aux personnes inscrites qui ne respectent pas les conditions mentionnées ci-dessus. Les participant.es qui ne se présenteront pas à l’événement, ou aux repas inclus dans les frais d’inscription, ne recevront pas de remboursement équivalent aux coûts engagés.
Les participant.es doivent prendre leurs propres dispositions de transport et d’hébergement, le cas échéaant.
PROGRAMME et HORAIRES
Mardi 28 mai 2024 - UN AUTRE REGARD SUR LA VICTIMISATION
8h00- 8h30 : Accueil de participant.es
8h30 : mot d'ouverture
9h00-10h20 : La violence familiale en contexte autochtone : de la recherche à l’action, conférence de Renée Brassard et Pénélope Guay
10h20 : pause
10h50-12h : Sortir de l'ombre, la réalité des hommes ayant subi des agressions sexuelles, conférence de Samuel Dussault
12h-13h15 : dîner
13h15-14h20 : Témoignage d'Alain
14h20-14h40 : pause
14h40-16h: 40 ans d’aide aux victimes, constats et défis (titre temporaire), Arlène Gaudreault
16h: mot de clôture
18h : cocktail de réseautage *forfait Passionné
19h30 : souper-banquet thématique *forfait Passionné
Mercredi 29 mai 2024 - RETOUR AUX SOURCES DU TRAVAIL SOCIAL ET JUDICIAIRE
8h00- 8h30 : Accueil de participant.es
8h30 : mot d'ouverture
8h45-10h15 : Justice pour mineurs : le modèle québécois à l'épreuve du temps, panel - Partie 1
10h15-10h45 : pause
10h45-12h15 : Justice pour mineurs : le modèle québécois à l'épreuve du temps, panel - Partie 2
12h15-13h30 : dîner
13h30-14h30 : La démarche de "l'aller-vers", retour aux sources du travail social et judiciaire, présentation de Judith Sigouin
14h30-14h45 : pause
14h45–16h30 : La démarche de « l’aller-vers »- expériences de terrain, panel
16h30 : Mot de clôture de l’événement.
LES CONFÉRENCES
La violence familiale en contexte autochtone : de la recherche à l’action, conférence de Renée Brassard et Pénélope Guay : Dans le cadre de notre présentation, nous proposons dans un premier temps de rendre compte des résultats saillants de trois recherches québécoises portant sur différentes facettes de la violence familiale et conjugale en contexte autochtone: 1) la violence familiale et conjugale envers les femmes autochtones; 2) l’expérience de violence familiale et conjugale des hommes autochtones et enfin, 3) les parcours de sortie de la violence familiale et conjugale chez les adultes autochtones. Ce bilan nous permettra par la suite d’identifier des pratiques prometteuses et de présenter deux expériences de collaboration réalisées avec la Maison communautaire Missinak.
Sortir de l'ombre, la réalité des hommes ayant subi des agressions sexuelles, conférence de Samuel Dussault : Six ans après le mouvement social #MoiAussi, il peut encore être difficile pour certaines catégories de victimes d’agression sexuelle de sortir de l’ombre. C’est notamment la situation pour les hommes ayant vécu une agression sexuelle qui sont confrontés à de nombreux obstacles. Cette conférence propose de faire un portrait de la réalité des hommes ayant vécu une agression sexuelle au Québec. Les principaux enjeux concernant cette population seront soulevés en se basant sur les dernières recherches. Les mythes, la reconnaissance individuelle et sociale, le dévoilement, les masculinités, la victimisation sexuelle et les services seront des thèmes qui seront survolés au cours de cette présentation.
Témoignage d'un homme ayant été victime d'agressions sexuelles. Victime de deux agressions sexuelles dans sa jeunesse, Alain vient nous partager son expérience, du dévoilement des faits au procès. Son histoire est singulière, mais son cheminement, difficile, long et sinueux parle de l’expérience universelle des personnes victimes d’agressions sexuelles.
40 ans d’aide aux victimes (titre temporaire), conférence d'Arlène Gaudreault : résumé à venir
Justice pour mineurs : le modèle québécois à l'épreuve du temps : Nos panélistes vont revenir sur la trajectoire de la Loi sur le système de justice pénale pour les adolescents (LSJPA) au Québec. Quel chemin a été parcouru, quels choix ont été faits, pour quelles raisons, pourquoi le modèle québécois est si particulier et où en sommes-nous aujourd’hui? Les bâtisseurs de la LSJPA porteront un message pour l'avenir de la LSJPA à ceux et celles qui la poursuivent. Avec la participation de :
- Serge Charbonneau, conseiller stratégique à Équijustice, médiateur au Service Correctionnel Canada, et directeur du Regroupement des organismes de justice alternative du Québec jusqu'en 2022
- Michèle Goyette, criminologue, présidente de l’Ordre professionnel des criminologues du Québec de 2018 à 2021, et consultante en matière de délinquance juvénile et de protection de la jeunesse auprès de différents organismes du réseau des services sociaux
- Juge Robert Proulx, Juge puiné à la Cour du Québec, Chambre de la jeunesse
- Me Véronic Champagne, procureure en chef du Bureau des affaires de la jeunesse (BAJ)
- Martine Scarlett, Directrice de la protection de la jeunesse-Directrice provinciale Mauricie Centre-du-Québec
La démarche de "l'aller-vers", retour aux sources du travail social, présentation de Judith Sigouin : La place accordée à la notion de proximité en intervention n’est pas une question nouvelle en travail social. En fait, celle-ci anime les débats depuis longtemps dans ce domaine en constante transformation. En effet, en survolant l’évolution de cette profession, force est de constater divers courants de pensées qui ont teinté et teintent encore la pratique, faisant parfois osciller la place, voir la légitimité à accorder à cette proximité. À travers cette présentation sera tout d’abord exploré le concept de proximité en intervention sociale pour ensuite aborder ce qui ressort d’écrits récents quant à sa pertinence spécifiquement en contexte d’accompagnement social auprès de personnes dites marginalisées. Un rapide survol de l’évolution du travail social à partir de la seconde moitié du XX siècle sera ensuite proposé afin de faire ressortir les principaux phénomènes et courants de pensées qui viennent nuancer certains propos, voire parfois faire obstacle à cette proximité dans la relation professionnelle. Pour finir, seront mises en lumière certaines pratiques observées sur le terrain qui ouvrent la réflexion quant à l’importance possiblement accordée à cette proximité par les intervenant.e.s eux.elles-mêmes. Cette présentation soulèvera des réflexions émergeantes à la fois de la littérature consultée que des expériences professionnelles de la conférencière.
La démarche de "l'aller-vers"- expériences de terrain, panel de discussion. On ne peut pas avoir une manière unique d’être en contact avec les personnes. Aller à la rencontre des personnes demande de s’émanciper des structures ou des postures professionnelles que nous connaissons et dans lesquelles nous sommes parfois prisonniers, afin de rejoindre les personnes dans les lieux qu’elles fréquentent et de s'adapter à leur réalité. Ce postulat exige de sortir de notre zone de confort, de faire tomber quelques préjugés, de penser et d'agir autrement. C’est dans cette direction que nos panélistes vont nous amener. Chacun avec leurs spécificités et leurs spécialités, ils viendront nous expliquer ce qu’est leur conception de « l’aller-vers » les personnes:
- dans l'espace numérique, avec Jean-Christophe Filosa, responsable Réseau des Gardiens Virtuels du Québec
- auprès des Premières Nations, avec Jessie Lepage
- auprès des personnes mutli-éprouvées (personnes vivant des enjeux concomitants : enjeux de santé mentale, de toxicomanie, d’itinérance, de judiciarisation, de marginalisation et de pauvreté), avec Annick Laliberté de l'organisme Pech/projet Bifröst
Une invitation à aller à la rencontre des besoins des personnes, chacun à notre manière, mais ensemble!
LES CONFÉRENCIER.E.S
Renée Brassard
Renée Brassard/chercheure principale est directrice de l’École de travail social et de criminologie à l’Université Laval, Professeure titulaire et chercheure régulière au Recherches Appliquées et Interdisciplinaires sur les Violences intimes, familiales et structurelles/RAIV. Elle est spécialiste des rapports qu’entretiennent les Autochtones avec le système de justice pénale depuis le début de sa carrière universitaire, en 2005.
Depuis sa thèse de doctorat, qui portait sur l’analyse des trajectoires carcérales des femmes autochtones au Québec, elle a participé à diverses études dans ce domaine : trajectoires carcérales des hommes autochtones, programmes de spiritualité et de guérison autochtones au sein des pénitenciers canadiens et analyse des profils judiciaires et correctionnels de la clientèle autochtone au Québec. Ces travaux dans le domaine correctionnel l’ont conduit à s’intéresser, depuis 2008, à la thématique de la violence familiale en contexte autochtone.
Entre 2008 et 2012, elle a codirigé une Action concertée (programme du Fonds québécois de la recherche sur la société et la culture regroupant plusieurs partenaires autochtones) portant sur la violence conjugale envers les femmes autochtones au Québec. De 2012-2016, elle a dirigé une étude portant sur l’expérience de la violence familiale d’hommes autochtones au Québec.
Elle codirige actuellement une étude sur les parcours de sortie de la violence conjugale d’adultes autochtones au Québec avec la professeure Mylène Jaccoud de l’Université de Montréal.
Pénélope Guay
Pénélope Guay est une femme innue de la communauté de Mashteuiatsh. Suivant des études universitaires en études autochtones et en intervention, elle a travaillé durant de nombreuses années au sein de diverses communautés innues du Québec en tant qu’intervenante spécialisée en violence familiale en contexte autochtone. Depuis le début des années 2000, elle est impliquée dans le développement de la Maison communautaire Missinak située à Québec.
Cette organisation autochtone, créée en 2012, comprend 4 volets: 1) l’hébergement pour femmes qui accueille majoritairement des femmes innues et atikamekw; 2) les services externes destinés aux familles autochtones en milieu urbain; 3) Interventions et ressourcement en milieu naturel (auprès de femmes, d’hommes et d’enfants autochtones); 4) Interventions précoces auprès des enfants autochtones.
En plus de posséder une expérience reconnue des diverses interventions dans le domaine de la violence familiale en contexte autochtone, le travail de Mme Guay s’appuie sur de solides collaborations avec diverses organisations autochtones (Femmes autochtones du Canada et du Québec, Secrétariat aux affaires autochtones, Table interministérielle sur la violence conjugale et familiale au Québec/Plan d’action 2012-2017; Table de concertation sur la violence/Région 03, etc.).
Elle collabore étroitement aux travaux de recherche de Mme Brassard depuis plus de quinze ans.
Samuel Dussault
Samuel Dussault est directeur du Regroupement des organismes québécois pour hommes agressés sexuellement (ROQHAS) et titulaire d’une maîtrise en criminologie. Son projet de mémoire portait sur la réalité des hommes ayant vécu une agression sexuelle à l’âge adulte au Québec et sur les enjeux de dévoilement, de masculinités et de victimisation.
Il a travaillé comme intervenant psychosocial pendant plus de 3 années au CRIPHASE. Depuis avril 2022, il est directeur du Regroupement des organismes québécois pour les hommes agressés sexuellement (ROQHAS).
Son engagement dédié à cette population dans les dernières années lui a permis de rapidement développer une expertise sur la réalité des hommes ayant vécu une agression sexuelle.
Alain
Alain détient une maîtrise en études des pratiques psychosociales de l'UQAR. Sa recherche s'est concentrée sur son propre parcours atypique, explorant diverses avenues pouvant le libérer des répercussions provenant d’événements marquants dans son adolescence.
Il a courageusement plongé dans les méandres de sa propre histoire pour comprendre les dynamiques complexes qui influencent la manière dont nous traitons les expériences passées et comment nous pouvons nous en libérer pour évoluer vers un avenir plus épanouissant. Avec son vécu personnel, Alain offre une perspective unique et profonde sur les défis psychologiques que nous rencontrons tous à un moment ou à un autre de notre vie. Sa capacité à allier théorie et expérience personnelle fait de lui un conférencier exceptionnellement captivant et instructif.
Auteur et conférencier, il a écrit un premier livre qui s'intitule Agressé sexuellement: de victime à résilient. Il a fait plus d'une centaine de conférences sur son parcours de résilience. En plus de ses implications dans divers organismes, il a fondé un organisme venant en aide aux hommes victimes d’agressions sexuelles. En 2017, il est récipiendaire de la médaille du 150e anniversaire du Sénat pour son implication citoyenne.
Jean-Christophe Filosa
Responsable Réseau des Gardiens, Fondation des Gardiens Virtuels du Québec
https://gardiensvirtuels.quebec/
Avec 15 années d’expérience en action communautaire et persévérance scolaire, Jean-Christophe est passé de propriétaire du dragon virtuel à intervenant social / directeur des ressources humaines au Centre de réadaptation psychosociale Le Déclick,en plus d'assumer dernièrement le poste de responsable loisir/événementiel. Par son implication sociale enthousiaste, il est devenu président du C.A. de la Confédération des organismes familiaux du Québec (COFAQ), ainsi que porte-parole du programme Triple P (pratique- parentale positive) jusqu’à en arriver à coordonner la réalisation de documentaires créés par des jeunes sur leur quotidien et la réalité atypique de la maladie mentale. Aujourd'hui, le défi de coordinateur de réseau à la Fondation des Gardiens Virtuels du Québec lui permet de rassembler une équipe de travailleurs de rue numérique qui auront à cœur de soutenir les streamers et les jeunes pour naviguer de façon positive dans l’univers numérique.
Jessie Lepage
Innue et membre des Pekuakamiulnuatsh de Mashteuiatsh, Jessie Lepage est inhalothérapeute de formation et a travaillé, pendant 12 ans, avec les enfants et les mamans en salle d’opération de l’Hôpital Ste-Justine. En 2006, ayant besoin d’un nouveau défi, elle débute un baccalauréat en enseignement de la formation professionnelle et technique à l’UQAM. Au cours de ses études, elle quitte le milieu hospitalier pour enseigner en technique d’inhalothérapie au Collège de Rosemont.
La soif du milieu clinique toujours actif, elle combine son nouveau métier d’enseignante avec celui d’inhalothérapeute de vol pour Airmedic. Devenant conseillère pédagogique pour l’entreprise, elle met également sur pied, en 2021, le comité de sécurisation culturelle en santé chez les Premières Nations et les Inuit, qu’elle préside pendant presque 2 ans. Elle est d’ailleurs récompensée par l’Ordre professionnel des Inhalothérapeutes du Québec en reconnaissance d’une contribution exceptionnelle à la profession pour la mise en place de ce comité.
Présentement chargée de cours et étudiante à la maîtrise en sciences de l’éducation à l’Université de Sherbrooke, elle s’intéresse aux parcours des élèves autochtones, à la sécurisation culturelle et à la pédagogie autochtone. Elle collabore régulièrement avec différents milieux scolaires pour des conférences sur la sécurisation culturelle en santé et en éducation.
Arlène Gaudreault
Pionnière dans le domaine de la victimologie, Arlène Gaudreault a coordonné le premier centre d'aide aux victimes d'actes criminels au Québec en 1983. Au cours des 4 dernières décennies, elle a porté la voix des victimes devant diverses instances au Québec et au Canada. En collaboration avec de nombreux partenaires, elle a contribué au développement des services aux victimes, à l’amélioration des pratiques et à la reconnaissance de leurs droits.
De 1988 à 2023, bénévolement, elle a assumé la présidence de l'Association québécoise Plaidoyer-Victimes. Formatrice et chargée de cours à l’Université de Montréal, (1992-2021), elle a inspiré de nombreux étudiants et professionnels sur le terrain. Elle a participé à plusieurs consultations et elle a été sollicitée pour siéger sur plusieurs comités de travail notamment, le Comité d’experts sur l’accompagnement des victimes d’agressions sexuelles et de violence conjugale. En mai juin 2023, elle a été nommée au Conseil de la magistrature du Québec en tant que membre du public et représentante d’un organisme qui vient en aide aux victimes.
En reconnaissance de son engagement, Arlène a reçu plusieurs prix dont le Prix de la justice (1997), le Prix d’excellence de l’Association canadienne de justice pénale (2003), le Prix Robert-Sauvé de la Commission des services juridiques du Québec (2007 et le Prix Hommage de la Société de criminologie du Québec.
Annick Laliberté
Directrice adjointe de l'organisme Pech. L'organisme accompagne des personnes multi-éprouvées* dans leur rétablissement. Nos pratiques sont fondées sur la valorisation et la réactivation des forces, des rêves et des aspirations citoyennes des individus et des communautés.
*Personnes vivant des enjeux concomitants : enjeux de santé mentale, de toxicomanie, d’itinérance, de judiciarisation, de marginalisation et de pauvreté.
Judith Sigouin
Judith Sigouin est titulaire d’une maîtrise en travail social. À travers son mémoire, elle a exploré l’expérience du stigmate par les hommes ex-détenus au Québec. Elle est présentement étudiante au doctorat en travail social à l’Université de Montréal. Sa thèse s’intéresse à l’établissement de l’alliance thérapeutique entre les travailleu(ses)rs socia(les)ux et les personnes qui vivent une situation d’itinérance à Montréal. Ses nombreuses années d’expérience d’abord en tant que travailleuse sociale auprès des personnes en situation d’itinérance ou à risque de le devenir, puis en tant que spécialiste en activité clinique et agente pivot en itinérance dans le réseau de la santé ont aiguisé sa connaissance non seulement du phénomène de l’itinérance dans toute sa complexité, mais aussi des multiples systèmes dans lesquels doivent souvent naviguer ces personnes (système de santé, services sociaux, emploi, justice, etc.). Ses travaux s’intéressent particulièrement aux processus de stigmatisation, à la relation entre intervenant.e et personne accompagnée et aux approches créatives en intervention sociale.
Michèle Goyette
Criminologue depuis plus de 45 ans, Michèle Goyette a fait carrière auprès de la jeunesse en difficulté, que ce soit à la protection de la jeunesse ou auprès des jeunes contrevenants. Comme intervenante, cadre intermédiaire ou directrice, elle a été un témoin actif de l’évolution des législations et des pratiques professionnelles en ces matières depuis 1978. Consultante depuis 2014, elle a notamment collaboré avec des communautés autochtones et avec le ministère de la Santé et des services sociaux. Elle a participé à la création de l’Ordre professionnel des criminologues du Québec et en a été la présidente de 2018 à 2021.
Me Véronic Champagne
Procureure en chef du Bureau des affaires de la jeunesse (BAJ)
Me Véronic Champagne a été admise au Barreau en 2008 suivant une carrière de quelques années en intervention où elle a principalement travaillé auprès des femmes victimes de violence conjugale et de leur enfant. Elle s’est principalement intéressée à l’intervention auprès des enfants dans les maisons d’hébergement, mais aussi en Centre de réadaptation.
Engagé au DPCP immédiatement après son stage dans un centre communautaire juridique, secteur jeunesse, elle a entamé sa carrière à Roberval dans une pratique multitâches où elle gérait tant des dossiers en vertu de la LSJPA, que des dossiers de criminalité adulte et pénale. Après quelques années à pratiquer en droit criminel adulte dans quelques points de services du Québec, elle est retournée, en 2015 à ses premiers amours en droit de la jeunesse en joignant les rangs du Bureau des affaires de la jeunesse de la Rive-Sud. Après une courte période en tant que procureure en chef adjointe par intérim pour les bureaux du BAJ de l’est du Québec entre janvier et septembre 2022, elle a été nommée Procureure en chef en en septembre 2022.
Juge Proulx
Juge puiné
Cour du Québec, Chambre de la jeunesse
M. Robert Proulx est admis au barreau en 1979, il est élu bâtonnier du barreau de Richelieu en 2004. Il pratique le droit au sein du réseau de l’aide juridique en matière jeunesse et criminelle jusqu’à sa nomination à la magistrature en septembre 2004. Au cours des sept dernières années, il est juge coordonnateur adjoint pour la Chambre de la jeunesse en Montérégie et par la suite juge coordonnateur en titre pour cette région. Il est nommé juge en chef adjoint à la matière jeunesse à la Cour du Québec le 1er février 2017, mandat qu’il termine le 1er février 2024.
Au cours de ce mandat, il a été, entre autres, président du comité consultatif sur le perfectionnement des juges ainsi que le juge responsable pour la Cour de la mise en place et du déploiement du Programme judiciaire d’intervention sociojudiciaire en conflits sévères de séparation.
Posez vos questions à Mathilde Martin, responsable des communications et de événements : mmartin@equijustice.ca