Congrès de justice réparatrice et de médiation 2023 : TRANSFORMER LES SYSTÈMES DE JUSTICE

 Bienvenue au congrès annuel de justice réparatrice et de médiation d’Équijustice. Notre réseau est fier de vous offrir un événement en ligne gratuit, ouvert à tous et toutes dans le but de démocratiser l’accès à la justice, de favoriser le partage des connaissances et de faire rayonner une certaine idée de la justice.

Pour cette édition, nous vous invitons à envisager la transformation des systèmes de justice comme un dialogue entre les institutions et les citoyen.ne.s, un mouvement d’influence réciproque nécessaire et sans cesse renouvelé. Venez faire avec nous le pari de l’innovation sociale!

L’événement aura lieu en ligne les 16 et 17 mai 2023 à partir de 8h00 (heure de l’Est/Québec).

Vous ne pouvez pas assister à l'ensemble de l'événement? Pas de soucis, notre formule en ligne vous offre la possibilité d'assister aux conférences de votre choix.

INSCRIPTION


PROGRAMME (EN COURS D'ÉLABORATION)

Mardi 16 mai 2013

Mot d'ouverture et allocutions

Le nouveau citoyen (titre temporaire), conférence de Pierre Noreau

Les défis de la justice pour mineurs (titre temporaire), conférence de Pierre Hamel et Jessica Fillipi

Ateliers

Mercredi 17 mai 2013

Mot d'ouverture 

Justice environnementale et médiation : un nouveau modèle pour le Québec ?, conférence de Jacques Bénard et Alexandre Huet

À l’aube d’une crise climatique sans précédent, nombreux sont les citoyen.ne.s qui se mobilisent pour la cause environnementale, font état de leurs connaissances, brossent un portrait de la situation, vulgarisent les enjeux à venir et font émerger des pistes de solutions.  Nos deux invités ont développé, chacun à leur manière, une expertise sur le sujet pour faire partie de celles-ci. Alexandre Huet, responsable de la mobilisation et de l’engagement public pour la Fondation David Suzuki au Québec, et Jacques Bénard, ingénieur civil, médiateur environnemental accrédité et enseignant, vont se demander si la notion de justice environnementale et la pratique de la médiation sont conciliables sur un sujet aussi complexe que clivant.

Qu’est-ce que la justice environnementale et où en sommes-nous au Québec? Peut-on attendre du système pénal qu’il règle tous nos conflits actuels et en devenir? Le système de justice traditionnel est-il apte à répondre aux antagonismes entre principes moraux et intérêts privés ou d’état? Quelles sont les conditions minimales pour que la médiation devienne une réponse possible à une situation qui semble impossible?

En vous offrant cette conférence à deux voix, nos deux experts vous lancent le défi d’inventer avec eux un nouveau modèle de justice environnementale pour le Québec.

Dénonciations publiques et cancel cutlure (titre temporaire), conférence de Catherine Rossi et Katy Miron

Ateliers

NOS CONFÉRENCIER·E·S

Pierre Noreau est professeur titulaire au Centre de recherche en droit public (CRDP) de l'Université de Montréal, où il est en poste depuis 1998. Politologue et juriste de formation, il s'intéresse particulièrement à la sociologie du droit.

Ses recherches empiriques portent sur le fonctionnement et l'évolution du système judiciaire, la résolution non contentieuse des conflits, l'accès à la justice et la mobilisation politique du droit, la diversité ethnoculturelle sous l'angle du pluralisme juridique, ainsi que l'étude des processus d'institutionnalisation et de régulation des relations sociales.

Ses travaux récents portent sur la médiation familiale, la justice communautaire, la façon dont les individus dans le système pénal édictent les lois, la relation entre les communautés culturelles et les droits et conditions associés à la recherche interdisciplinaire en droit. Pierre Noreau est juriste titulaire d'un doctorat de l'Institut d'Études politiques de Paris.

Jacques Bénard est ingénieur civil et médiateur accrédité. Il est titulaire d’une maitrise de la Faculté de l’aménagement de l’Université de Montréal, d’un diplôme d’études supérieures spécialisées en prévention et résolution des différends (PRD) de la Faculté de droit de l’Université de Sherbrooke et complète un projet de recherche portant sur l’éthique en médiation environnementale.

Jacques intervient depuis plus de 35 ans en tant que consultant spécialisé en participation publique, en communication et en résolution de conflits dans les domaines de l’environnement, de l’aménagement du territoire et des politiques publiques. Il est également chargé de cours au Centre universitaire de formation en environnement (CUFE) de l’Université de Sherbrooke et à la Faculté de l’aménagement de l’Université de Montréal et est aussi membre additionnel à temps partiel au Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE).

En 2013, l’Ordre des urbanistes du Québec a reconnu sa contribution significative au développement de l’urbanisme au Québec en lui attribuant le prix Blanche-Lemco-Van-Ginkel.

Détenteur d'un bac en développement international et mondialisation à l'Université d'Ottawa et d'une maîtrise en Études de conflits de l'Université de Saint-Paul (Ottawa), Alexandre Huet a travaillé pendant près de 11 ans en politique active dont huit années sur la colline Parlementaire, à Ottawa, où il a occupé plusieurs postes parmi lesquels ceux d’adjoint parlementaire, coordonnateur national de la formation et organisateur régional.

En 2017, Alexandre s’est lancé en politique municipale dans l’équipe de Projet Montréal où il agit encore à titre d'organisateur politique, puis, en 2019, il est devenu l'un des attachés politiques de la mairesse de Montréal.

C'est en juin 2022, qu'Alexandre a rejoint la Fondation David Suzuki à titre de responsable de la mobilisation et de l’engagement public pour le Québec. Aujourd'hui, il y assure également les fonctions de codirecteur de l’engagement public par intérim.

Tout au long de son parcours, la question environnementale et la notion de justice sociale ont été au coeur de son action politique ainsi que de ses différentes campagnes de mobilisation auprès du grand public. 

Katy Miron est conseillère sénior au Bureau du respect de la personne de l’Université de Montréal et de HEC Montréal depuis 2017. Diplômée de l’Université d’Ottawa en criminologie, elle s’est rapidement intéressée à la justice réparatrice. Pendant plus de dix ans, elle a excercé la médiation pénale dans le milieu communautaire. Outre son travail en prévention et intervention dans les dossiers de harcèlement psychologique et de discrimination, Mme Miron a développé une expertise dans les situations de violence à caractère sexuel en milieu universitaire. Elle siège au sein de plusieurs comités permettant une collaboration accrue entre les différents milieux touchés par cette problématique, notamment la Table de concertation sur les agressions à caractère sexuel de Montréal et le comité ministériel en matière de lutte aux violences à caractère sexuel en enseignement supérieur.

Suite à la mise en place de la loi 22.1 visant à prévenir et à combattre les violences à caractère sexuel dans les établissements d’enseignement supérieur, l’expertise de Madame Miron a été mise à profit afin que l’Université de Montréal remplisse ses obligations légales en matière de violences sexuelles. Son leadership et son engagement ont contribué à la mise en place de stratégies de prévention et d’intervention afin que l’Université de Montréal devienne un milieu de vie, de travail et d’études sain et exempt de toute forme de violence à caractère sexuel. 

Le Bureau du respect de la personne – Prévention et lutte contre le harcèlement, la discrimination, le racisme et les violences à caractère sexuel est le guichet unique pour accueillir toute personne affectée par une situation de harcèlement, de violence à caractère sexuel, de discrimination ou de racisme. Sa mission est de contribuer à faire de l’Université de Montréal et de HEC Montréal des milieux de vie, d’études et de travail ouverts, inclusifs et respectueux, où chaque personne peut s’attendre à recevoir un accompagnement bienveillant et exempt de jugement dans le respect de ses attentes et de ses besoins particuliers. Le Bureau du respect de la personne privilégie une approche proactive, axée sur la résolution de problème et sur la prévention de la violence et du harcèlement.

Catherine Rossi est professeure titulaire de criminologie et de travail social à l'Université Laval de Québec et chercheuse régulière au Centre international de criminologie comparée (CICC). Elle est également responsable de l'Équipe Violence Justice dans l’unité de Recherches appliquées interdisciplinaire sur les violences intimes, familiales et structurelles (RAIV).

Ses champs d'intérêt et de recherche se situent autour l'évaluation des mutations actuelles du système judiciaire en lien avec les demandes des personnes victimes et la médiation comme levier d’amélioration de l’accès à la justice.

Me Sophie Hébert est membre du Barreau du Québec depuis 2009, et agit à titre de directrice des relations de travail à l’ADISQ depuis mai 2021, organisme au sein duquel elle a occupé le rôle de conseillère aux relations de travail de 2011 à 2016. Elle a aussi pratiqué au sein d’un contentieux d’une multinationale pour y traiter les dossiers relevant du droit du travail et de l’emploi, en plus d’avoir pratiqué au sein de cabinets d’avocats œuvrant tant en matière de droit du travail et de l’emploi qu’en droit du divertissement. Me Hébert est aussi membre de l’Ordre des conseillers en ressources humains agréés, et médiatrice en médiation civile, commerciale et travail, reconnue par le Barreau du Québec.

L’Association québécoise de l’industrie du disque, du spectacle et de la vidéo (ADISQ), une association professionnelle sans but lucratif fondée en 1978 pour défendre les intérêts de ses membres et favoriser le développement de l'industrie de la musique au Québec.


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