Congrès de justice réparatrice et de médiation 2025
Bienvenue au congrès annuel de justice réparatrice et de médiation d’Équijustice. Notre réseau est fier d'offrir un événement ouvert à tous et toutes dans le but de démocratiser l’accès à la justice, de favoriser le partage des connaissances et de faire rayonner une certaine idée de la justice.
Pour cette édition, nous vous offrons l'opportunité d'assister à notre événement :
- En présence, à l'hôtel Delta de Trois-Rivières
- À distance, en ligne par zoom
L’événement aura lieu les 15 et 16 avril 2025 à partir de 8h30 (heure de l’Est/Québec).
FAIRE JUSTICE?
Le réseau Équijustice vous convie à deux journées de réflexions nationales et internationales sur l'expression d'une justice en mouvement, pour imaginer des réponses contemporaines aux défis posés par les quêtes de justice et la pluralité des formes d'intervention. Aujourd'hui la question est lancée : comment "faire Justice" dans une société en changements, au-delà des institutions et parfois même au-delà du droit?
Ces journées proposent de problématiser la justice sous toutes ses formes et invitent à dépasser une conception de la justice perçue uniquement comme l’établissement d'"institutions justes". Ces quêtes de justice seront illustrées par des stratégies développées dans différents milieux : une façon de rendre concrète la pluralité des options de justice dont fait partie la justice réparatrice.
Faire justice? Lors de cette édition du congrès de justice réparatrice et de médiation 2025, nous vous invitons à une réflexion approfondie sur les pratiques sociales et judicaires à partir d'une mise en perspective des réflexions et des travaux menés par nos deux conférenciers d’envergure ANTOINE GARAPON (France) et ESTELLE ZINSSTAG (Écosse).
HORAIRES
15 AVRIL
8h00 : Accueil
8h30 : Mot d’ouverture
9h-10h30 : [CONFÉRENCE] La voie restaurative, par Antoine Garapon
10h30-11h : Pause et activité de speed dating " La relève en recherche"
11h-12h : [DISCUSSION] avec Antoine Garapon
12h-13h : Repas
13h-13h30 : Activité de speed dating " La relève en recherche"
13h30-14h45 : [PANEL] Options de justice au Canada : pluralité des approches et des stratégies, avec la participation de
- L'Association québécoise de l’industrie du disque, du spectacle et de la vidéo (ADISQ)
- Le Service Correctionnel Canada
- La Commission de la santé et des services sociaux des Premières Nations du Québec et du Labrador
14h45-15h15: Pause et activité de speed dating " La relève en recherche"
15h15-16h15 : [PANEL] Options de justice au Canada : une diversité des approches et des stratégies (suite)
16h15-16h45 : Activité de speed dating
18h : Cocktail et souper thématique
16 AVRIL
8h00 : Accueil
8h30 : Mot d’ouverture
8h45-10h15 : [CONFÉRENCE] Féminisme(s), violences genrées et justice restaurative : ébauches théoriques et discussions empiriques, par Estelle Zinsstag
10h15-10h45 : Pause et activité de speed dating « Kiosques des partenaires »
10h45-12h00 : [TÉMOIGNAGE] Le parcours de justice de Marie
12h00-13h00: Repas
13h00-13h30 : Activité de speed dating « Kiosques des partenaires »
13h30-14h45 : [CONFÉRENCE] Justice réparatrice en contexte de violence conjugale : enjeux et recommandations, par Mélanie Julien, Conseil du Statut de la femme
14h45-15h15: Pause et activité de speed dating « Kiosques des partenaires »
15h15-16h45 : [PANEL] Les réponses aux violences sexuelles et conjugales : l’importance de la collaboration, avec la participation de
- La Valise (France)
- Réseau À coeur d'homme
- Calacs La Passerelle
16h45 : mot de clôture
CONFÉRENCES ET CONFÉRENCIER.ES

« LA VOIE RESTAURATIVE » , par ANTOINE GARAPON
Dans la continuité de son livre “Des crimes qu’on ne peut ni punir, ni pardonner”, le dernier ouvrage d’Antoine Garapon propose une nouvelle vision de la justice, centrée sur la réparation des victimes, notamment pour des crimes tels que l'inceste, les abus sexuels commis par des religieux ou les crimes de masse, qui dépassent souvent les capacités de la justice pénale traditionnelle. Les réflexions qu’il vient nous partager résument les questionnements et les constats qui ont jalonné son parcours.
« Pour une autre justice – la voie restaurative » : Pourquoi n'arrive-t-on pas à juger les crimes que sont l'inceste, les abus sexuels, notamment commis par des religieux, ou encore des crimes de masse ? Parce qu'ils excèdent les possibilités actuelles de la justice pénale mais aussi parce que l'effroi qu'ils suscitent dépasse la question de la transgression de la loi et de la punition. Ils manifestent un effondrement existentiel des hommes et des institutions.
Antoine Garapon nous invite transformer le regard que nous portons sur la justice et à envisager d’autres pratiques comme celles de la justice réparatrice.
Antoine Garapon est un essayiste et magistrat français. Il est connu pour ses ouvrages et émissions radiophoniques sur le droit et la justice. Il a été juge des enfants à Valenciennes de 1980 à 1982 puis à Créteil de 1983 à 1990. Il a ensuite intégré l’École nationale de la magistrature en 1976. Il a été le secrétaire général de l’Institut des hautes études sur la Justice jusqu’en 2020. Il a également été président de la Commission Reconnaissance et Réparation créée en 2021 par les congrégations religieuses pour les victimes de religieux et de religieuses.
Il a écrit plusieurs livres, dont “Bien juger. Essai sur le rituel judiciaire” (Odile Jacob, 1997), “Des crimes qu’on ne peut ni punir, ni pardonner” (Odile Jacob, 2002) et “Juger en Amérique et en France. Culture juridique française et common law” (avec Ioannis Papadopoulos, Odile Jacob, 2003) Justice digitale : Révolution graphique et rupture anthropologique" (2018, avec Jean Lassègue) et Pour une autre justice - La voie restaurative, en janvier 2025
Il est producteur de l'émission "Esprit de justice" sur France Culture et est membre du comité de rédaction de la revue Esprit.
Antoine Garapon est une figure majeure dans le domaine des réflexions sur la justice et le droit. Ses travaux, largement diffusés et débattus, éclairent les défis contemporains auxquels font face les systèmes judiciaires.

FÉMINISME(S), VIOLENCES GENRÉES ET JUSTICE RESTAURATIVE : ÉBAUCHES THÉORIQUES ET DISCUSSIONS EMPIRIQUES, par ESTELLE ZINSSTAG
Cette présentation sera divisée en deux parties principales. La première aura pour objectif de circonscrire le cadre théorique d’une pratique de justice encore largement en développement. À la fois pionnière et, dans certains cas, controversée, la justice restaurative est parfois incomprise dans certains milieux politiques, judiciaires et de l’intervention, en particulier par ceux et celles qui soutiennent les personnes victimes/survivant.es et qui défendent une certaine vision du féminisme. Pour comprendre les ancrages théoriques de la justice restaurative et ses convergences avec le mouvement féministe, nous allons revenir brièvement sur l’histoire du féminisme et ses différentes écoles de pensée, dont la notion de féminisme restauratif.
Dans la deuxième partie, nous discuterons plus concrètement des recherches empiriques entreprises sur le développement et la mise en œuvre de cette pratique de justice dans les quatre coins du globe, en nous focalisant sur les développements de justice restaurative en Europe. Nous examinerons plus précisément une ébauche de cartographie des pratiques, les différentes approches utilisées, les besoins de formation spécialisée des médiateurs/facilitateurs et les difficultés communes rencontrées par les organismes et les pouvoirs publics qui tentent de répondre à un besoin clairement exprimé par les personnes victimes et survivant.es.
Estelle Zinsstag (MSc, PhD, FHEA) est maître de conférences (assistant professor) en criminologie à l'université Napier d'Édimbourg et chercheuse au Scottish Centre for Crime and Justice Research (SCCJR). Elle est actuellement titulaire d'une bourse de recherche personnelle de la Royal Society of Edinburgh (2024-2025). Elle est également chercheuse (depuis 2008 - actuellement associée) à l'Institut de criminologie de Louvain (KU Leuven, Belgique). Elle y a coordonné et été chercheure principale pour deux financements de la Commission européenne, la première une ‘action grant’ sur les conférences et la justice restaurative (JR) (pour le Forum Européen pour la Justice Restaurative/EFRJ) et la seconde un financement Daphné sur les violences sexuelles et les possibilités de la JR (pour l'Institut de criminologie de Louvain /KU Leuven). Elle est également chercheuse associée au Centre de criminologie (Université d'Oxford) après en avoir été chargée de cours en 2019-2020.
Elle publie principalement dans les domaines de la violence sexuelle/genrée, de la justice restaurative et transitionnelle. Elle a publié plus de 50 publications, parmi lesquelles les plus remarquables sont un recueil édité avec Marie Keenan (University College Dublin/Irelande) intitulé Restorative responses to sexual violence: legal, social and therapy dimensions (Routledge/2017) et un livre intitulé Sexual violence and restorative justice: address the justice gap (Oxford University Press /2022/open access). Elle a aussi publié avec Lode Walgrave and Tony Ward un article intitulé ‘When restorative justice meets the Good Lives model: contributing to a criminology of trust’ dans le European Journal of Criminology (2021).
Elle est membre fondatrice et corédactrice en chef de The International Journal of Restorative Justice et de la série de livres « Studies in Restorative Justice » publiés par Brill (Brill/De Gruyter, Pays-Bas). Elle est coprésidente du Scottish Network of Restorative Justice Researchers et du groupe de travail sur la justice restorative de la Société européenne de criminologie. Elle est membre de deux groupes de travail au Forum Européen pour la Justice Restaurative, l'un sur les violences genrees et l'autre sur la justice transitionnelle. Elle est également membre d’un groupe inter-agences qui guide le gouvernement écossais sur le développement de la JR en Écosse.

PARCOURS DE JUSTICE : LE TÉMOIGNAGE DE MARIE
Le témoignage d'une personne victime de violence sexuelle, familiale et conjugale ne se limite pas à un acte individuel de prise de parole : il a des répercussions profondes quand il s'agit d'inspirer les personnes à parler des abus qu'ils ont subis et quand il s'agit d'améliorer le système de justice et les services d'accompagnement offerts.
Marie a bénéficié des services de médiation spécialisée offerts par Équijustice. C'est avec une grande générosité et une grande humanité qu'elle vient nous partager son parcours de justice.

JUSTICE RÉPARATRICE EN CONTEXTE DE VIOLENCE CONJUGALE : ENJEUX ET RECOMMANDATIONS, par MÉLANIE JULIEN
Dans cet avis, le Conseil du Statut de la Femme examine les bienfaits et les risques liés à la justice réparatrice pour des femmes qui ont été victimes de violence conjugale. Sur la base d’une recension des écrits et d’une étude exploratoire, le CSF estime qu’une démarche de justice réparatrice a le potentiel de combler certains besoins de femmes qui ont subi pareille violence, mais dans la mesure où les conditions sont réunies pour assurer leur sécurité. La conférence de Mme Julien sera l’occasion de présenter les faits saillants de cette recherche ainsi que les recommandations formulées par le CSF.
Diplômée en sociologie, Mélanie Julien œuvre depuis plus de 20 ans dans la fonction publique québécoise. Elle y a réalisé de nombreux projets de recherche, en plus de contribuer à maintes publications, incluant des articles scientifiques. Au Conseil du statut de la femme (CSF) depuis 2018, elle dirige les travaux de recherche et d’analyse qui fondent les avis, mémoires et études servant à conseiller le gouvernement du Québec et à informer la population sur des enjeux d’égalité entre les femmes et les hommes. Elle a notamment été responsable de la production de l’avis rendu public en juin 2024 et intitulé "Justice réparatrice en matière de violence conjugale : enjeux et recommandations".
PANÉLISTES et ANIMATRICES
Me Sophie Hébert est membre du Barreau du Québec depuis 2009, et agit à titre de directrice des relations de travail à l’ADISQ depuis mai 2021, organisme au sein duquel elle a occupé le rôle de conseillère aux relations de travail de 2011 à 2016. Elle a aussi pratiqué au sein d’un contentieux d’une multinationale pour y traiter les dossiers relevant du droit du travail et de l’emploi, en plus d’avoir pratiqué au sein de cabinets d’avocats œuvrant tant en matière de droit du travail et de l’emploi qu’en droit du divertissement. Me Hébert est aussi membre de l’Ordre des conseillers en ressources humains agréés, et médiatrice en médiation civile, commerciale et travail, reconnue par le Barreau du Québec.
L’Association québécoise de l’industrie du disque, du spectacle et de la vidéo (ADISQ), une association professionnelle sans but lucratif fondée en 1978 pour défendre les intérêts de ses membres et favoriser le développement de l'industrie de la musique au Québec.
Rachel Desmarais est détentrice d'un baccalauréat en Sciences sociales avec spécialisation en Criminologie de l'Université de Montréal. En 2008, elle s'est jointe au Service Correctionnel du Canada (SCC) pour faire partie de la première équipe du Bureau des services aux victimes du Québec et y a œuvré avec passion pendant plus de 13 ans. Ses années passées à travailler auprès des personnes victimes d’actes criminels lui ont permis d’être témoin et de participer à l’évolution des droits des victimes au Canada. Depuis l’été 2021, elle fait partie de l’équipe nationale de la Division de la justice réparatrice du SCC et veille, entre autres, à ce que les personnes victimes et les délinquants sous juridiction fédérale connaissent l’existence du programme Possibilités de justice réparatrice du SCC et puissent prendre part volontairement à un dialogue sécuritaire, si approprié, par l’entremise des services de médiation entre victimes et délinquants.
Mi'gmaq de la communauté de Listuguj, Cedric Gray-Lehoux est titulaire d'un baccalauréat en sociologie de l'Université Bishop's, avec une concentration en criminologie, droit et politique sociale. Depuis 2017, il œuvre comme conseiller en initiatives de justice à la Commission de la Santé et des Services sociaux des Premières Nations du Québec et du Labrador. Dans ce rôle, il accompagne les communautés des Premières Nations dans le développement et le renforcement de leurs programmes de justice, en s'appuyant sur leurs valeurs traditionnelles.
Son engagement auprès des jeunes autochtones s'est notamment manifesté au sein du Réseau Jeunesse des Premières Nations Québec-Labrador, où il a servi comme porte-parole élu de 2018 à 2023, ainsi que président du conseil d'administration de 2021 à 2023, période marquée par l'autonomisation organisationnelle du réseau. Il a également occupé le poste de co-président du Conseil national des jeunes de l'Assemblée des Premières Nations.
Depuis 2022, Cedric met son expertise au service de la formation des leaders autochtones en tant que formateur à l'École des Dirigeants des Premières Nations.
Commission de la santé et des services sociaux des Premières Nations du Québec et du Labrador a été officiellement créée par les chefs de l’Assemblée des Premières Nations Québec-Labrador (APNQL), le 14 avril 1994*. Elle voit le jour grâce aux nombreuses discussions mettant en lumière la nécessité de créer un lien efficace pour défendre les intérêts des Premières Nations et soutenir leurs priorités sur les plans de la santé et des services sociaux.
Thyl Daem est médiateur spécialisé et co-directeur de l’Association La Valise, située dans la région de Toulouse (France).
Après l’études de philosophie et plus de 15 ans d’engagement dans des dynamiques sociales, Thyl s’est formé à différentes approches d’accompagnement et de médiation. En 2023, avec Alexane Guérin, co-directrice, et un noyau de bénévoles, il a mis en place l’association La Valise.
L’association propose des accompagnements gratuits en justice réparatrice pour toute personne concernée par des violences sexuelles, sexistes ou intimes. Cette association cherche à améliorer le sentiment de justice au sein de la société en offrant une option supplémentaire aux procédures pénales et aux processus thérapeutiques pour les personnes concernées par ces violences.
Ancienne procureure de la Couronne qui a travaillé auprès de victimes de violence conjugale à Québec, Sabrina Nadeau est la directrice générale de l'association À cœur d'homme depuis décembre 2020. Diplômée en droit de l'Université Laval en 1994, avec une spécialisation en droit criminel et pénal, elle possède également une expérience clinique en tant qu'intervenante auprès d'hommes auteurs de violence dans un organisme membre d'À cœur d'homme, ainsi que plus de 15 ans d'expérience en communication.
À cœur d’homme – Réseau d’aide aux hommes pour une société sans violence est une association qui regroupe 32 organismes communautaires autonomes qui viennent en aide aux hommes qui utilisent des comportements violents en contexte conjugal et familial, répartis sur l’ensemble du territoire québécois. Se regroupant autour d’un tronc commun, chacun des organismes membres d’À cœur d’homme se démarque par son unicité et son autonomie.
À cœur d’homme a pour mission d’agir comme ambassadeur de ses membres afin de promouvoir, au niveau sociopolitique, un réseau œuvrant en transformation sociale axé sur des rapports égalitaires et sans violence, en misant avant tout sur la sécurité des victimes et en travaillant la responsabilisation des auteurs de violence.
À cœur d’homme et ses organismes membres ont comme objectif d’encourager la prévention des violences conjugales et familiales (VCF) et de permettre aux hommes, grâce à des programmes d’intervention structurés, de cesser leurs comportements violents.
Crédit photo : PHOTO YAN DOUBLET, LE SOLEIL
Jacynthe Guilbeault est intervenante au Centre d'aide et de lutte contre les agressions à caractère sexuel (CALACS) de la MRC de Drummond | MRC Nicolet-Yamaska. Elle y anime les groupes de soutien pour les femmes ayant vécu une agression sexuelle et est responsable du projet "femmes aînées".
Le CALACS La Passerelle est un centre d'aide et de lutte contre les agressions à caractère sexuel. Depuis 1990, l'oganisme a pour mission de lutter contre toute forme de violence sexuelle, commise envers les femmes et les adolescentes, et ses conséquences.
L’idée d’un CALACS est née de femmes travaillant dans divers milieux communautaires. Les ressources en matière d’agression à caractère sexuel étaient à cette époque quasi inexistantes. C’est pourquoi ces femmes ont décidé d’entreprendre des démarches pour la mise sur pied d’un CALACS à Drummondville.
Les services d’aide s’adressent aux adolescentes de 12 ans et plus et aux femmes qui ont vécu une agression à caractère sexuel récente ou non.
Les services de prévention de sensibilisation et de formation à informer la population de leurs services, à démystifier la problématique des agressions à caractère sexuel et à déconstruire des mythes et préjugés qui sont véhiculés depuis des générations.
Le CALACS La Passerelle collabore à la chronique mensuelle "Oser en parler", publiée sur le média Vingt55.ca
Me Marie-Claire Belleau est professeure titulaire à la Faculté de droit de l’Université Laval. Elle enseigne également dans des programmes de 2e cycle en Europe. Elle détient un doctorat et une maîtrise de Harvard Law School ainsi qu’un D.E.A. de l’Université de Paris II.
En 2010, elle s’est vue décerner le titre d’Advocatus Emeritus du Barreau du Québec. Elle a été élue à la Société royale du Canada en 2015 et reçue en 2016.
Elle enseigne en droit privé et comparé ainsi que les ateliers cliniques sur les modes de prévention et de règlement des différends. Elle s’intéresse à la justice participative qui favorise l’implication des particuliers dans la résolution de leurs conflits. Afin d’allier théorie et pratique, elle exerce la médiation dans les dossiers des petites créances, en matières familiale, civile et commerciale, de harcèlement psychologique ainsi que dans le domaine sportif.
Ses recherches portent sur la théorie du droit, la justice participative dont la médiation, le pouvoir et l’indépendance judiciaire, les dissidences sur les motifs et sur les résultats et l’histoire de la pensée juridique.
Ses écrits, ses formations et ses interventions pratiques sont dominées par une préoccupation constante: l’accès à la justice.
Marie-Claire animera la journée du 16 avril.
CONDITIONS TARIFAIRES ET DE REMBOURSEMENT
TARIFS*
*Notez que tous nos tarifs incluent les taxes
FORFAITS SANS REPAS
ACCÈS PAR JOUR à partir de 100$
ACCÈS VIRTUEL 2 JOURS
FORFAITS AVEC REPAS
ACCÈS PAR JOUR à partir de 155$
ACCÈS TOUT INCLUS 2 JOURS
CONDITIONS DE REMBOURSEMENT
- Frais d'annulation 25% jusqu'au 14 MARS 2025
- Aucun remboursement après le 15 MARS 2025
Pour formuler une demande d'annulation et de remboursement, contactez Mathilde Martin mmartin@equijustice.ca
Aucun remboursement ne sera accordé aux personnes inscrites qui ne respectent pas les conditions mentionnées ci-dessus. Les participant.es qui ne se présenteront pas à l’événement, ou aux repas inclus dans les frais d’inscription, ne recevront pas de remboursement équivalent aux coûts engagés.
Les participant.es doivent prendre leurs propres dispositions de transport et d’hébergement, le cas échéaant.
POLITIQUE DE GESTION DES RENSEIGNEMENTS PERSONNELS
Équijustice accorde une importance particulière à la protection de vos Renseignements personnels et nous nous engageons à les gérer en conformité avec les lois applicables.
Notre événement est soutenu financièrement par le (RÉ)SO 16-35, un programme de recherche en partenariat qui poursuit l’objectif de créer un véritable réseau entre les organismes tant publics que communautaires et le milieu de la recherche pour analyser et favoriser les trajectoires de désistement de la délinquance et de (ré)intégration sociocommunautaire des jeunes judiciarisés âgés de 16 à 35 ans.