La justice réparatrice aux côtés des victimes et des survivants d’actes criminels

Published on 16 November 2021



Chaque année, le gouvernement canadien organise la Semaine des victimes et survivants d’actes criminels

Nous joignons notre voix à celles de nos partenaires pour souligner l’importance des organismes et des services venant en aide aux personnes victimes et à leurs proches.

Comment la justice réparatrice peut-elle aider les victimes et survivants d’actes criminels?

Ces dernières années, de nombreuses demandes reçues dans notre réseau de justice réparatrice et de médiation concernent des cas d’actes criminels graves (inceste, agressions sexuelles, violence conjugale et physique, maltraitance, homicide, etc.).

Les personnes victimes, les personnes survivantes et leurs proches souhaitent s’exprimer sur leur situation, mettre des mots sur leurs maux, partager les répercussions que l’acte criminel a dans leurs vies. C’est pourquoi notre réseau de justice réparatrice a mis sur pied, en 2019, un service de médiation spécialisée – sécuritaire, confidentiel et gratuit- qui s’adresse à toute personne concernée par des situations criminelles graves et/ou intimes.  

Aujourd’hui, la médiation fait partie des outils à disposition de toute personne victime et survivante d’actes criminels qui souhaiterait être écoutée, accompagnée et soutenue dans une démarche de dialogue. À Équijustice, la justice réparatrice et la médiation peuvent être envisagées à tout moment de la vie d’une personne, qu’il ait eu judiciarisation ou non de la situation. La médiation peut avoir lieu autant entre la personne victime et son agresseur, qu’avec des personnes de substitution.

Pourquoi et comment s’engager dans une démarche de médiation lorsqu’on est une personne victime ou survivante d’actes criminels?

Pour beaucoup de personnes, il s’agit avant tout de comprendre et d’agir pour mieux tourner la page, de pouvoir exprimer tout haut ce qu’elles ont tu depuis si longtemps. Pour d’autres, ce qui importe est de savoir qu’elles possèdent la force nécessaire pour faire face à leur agresseur, de sortir du statut de victime et reprendre du pouvoir sur leur vie et sur les événements, que le dialogue se concrétise ou non.

Les raisons qui amènent une personne à vouloir s’impliquer dans une démarche de réparation n’appartiennent qu’à elle et c’est ce qu’il convient d’explorer avec l’un de nos médiateurs.

Si la démarche de médiation suscite votre curiosité, si vous pensez que la justice réparatrice pourrait faire une différence dans votre vie ou si vous vous y intéressez, sans être nécessairement prêt à agir, nous vous invitons à communiquer avec Catherine Voyer, coordonnatrice de la médiation spécialisée : cvoyer@equijustice.ca ou 514 522-2554 poste 2011. 

Ces organismes sont là pour vous aider:

L’Association québécoise Plaidoyer-Victimes promeut et défend les droits et les intérêts des victimes d’actes criminels.   

Les Centres d’aide aux victimes d’actes criminels dispensent des services de première ligne à toute personne victime d’un acte criminel et à ses proches, ainsi qu’aux témoins d’un acte criminel.

Les Centres d’aide et de lutte contre les agressions à caractère sexuel offrent une aide directe et un accompagnement des victimes et de leurs proches

Info-aide violence sexuelle offre un espace sécuritaire, sans jugement où toute personne touchée par la violence sexuelle est accueillie, écoutée, crue et accompagnée dans le respect de ses choix. 

Le Centre de Ressources et d’Intervention pour Hommes Abusés Sexuellement dans leur Enfance (CRIPHASE) est un organisme à but non lucratif, qui aide les hommes ayant vécu ce traumatisme, à se libérer de ce lourd fardeau et à vivre une vie plus heureuse.

La mission de SOS violence conjugale est de contribuer à la sécurité des victimes de violence conjugale et à la réduction de la violence conjugale et de ses conséquences en offrant des services aux victimes, à la population et à toutes les personnes touchées par la violence conjugale.

La ligne Aide Abus Aînés offre de l’information sur les types de maltraitance et des ressources à la disposition des citoyens et citoyennes